Aujourd’hui, 21 avril 2017, c’est le quinzième anniversaire
d’un triste événement. En 2002, le premier ministre Lionel Jospin, candidat à l’élection
présidentielle, s’est vu souffler la place au second tour par Jean-Marie Le
Pen. Pour la première fois, alors que Jacques Chirac, président en exercice,
avait obtenu le très faible score de 19,88 % au premier tour, le Front National
s’est retrouvé en « finale ». Les électeurs ont été obligés de faire
un choix qui conditionna pour partie la manière dont la France a évolué depuis.
Cet événement est imprimé dans les mémoires des électeurs de
gauche de cette époque. L’idée du vote utile s’est ancrée dans les esprits et
par ailleurs, chacun se dit qu’il ne souhaite pas voter contre, élire (faire
élire !) quelqu’un par défaut.
Hier, un terrible événement a eu lieu. A l’heure où j’écris,
bien que la cellule anti-terroriste ait été saisie de l’affaire et que DAECH
ait revendiqué l’attentat, il n’y a aucune preuve que cet acte criminel commis contre
des membres des forces de l’ordre est un acte terroriste. Quoi qu’il en soit, il
sème la terreur et le résultat est le même. À deux jours du scrutin le plus important de notre république,
chacun se retrouve donc face à un choix qui pourrait se retrouver guidé, non
pas par le fruit d’une réflexion longuement mûrie, mais par la peur.
L’événement que je cite a eu lieu hier pendant l’émission « quinze
minutes pour convaincre ». Plusieurs candidats ont pu s’exprimer sur ce
crime. Certains en ont même profité pour le « récupérer » politiquement.
L’émission a été bouleversée, les questions prévues pour les candidats ayant
été souvent abandonnées au profit de l’actualité, ce qui peut se comprendre.
Alors que faire ?
Dans un moment pareil, il faut d’une part témoigner toute la
compassion possible aux victimes et à leurs familles. Il faut ensuite s’unir,
faire front, montrer que la nation est une et indivisible. Il faut enfin garder
son sang-froid, ne pas céder à la panique, à la terreur, car c’est évidemment
ce qu’on attend de nous.
Des actes terroristes ont eu lieu sous à peu près toutes les
mandatures ; il y en aura encore. La question est de savoir comment on va
y faire face, comment on va protéger notre démocratie sans jeter le discrédit
sur telle ou telle partie de la population.
Les propositions de tous les candidats sont sur la table. Depuis
longtemps. Aucun événement ne doit changer ce qui a été dit, ce qui a été écrit ;
aucun événement ne devrait changer ce que nous en pensons. Pour ce qui est de
Jean-Luc Mélenchon, la question de la sécurité a été abordée très clairement
dans le second livret thématique du programme l’avenir en commun, le premier étant dédiée à la sixième république.
On voit donc que cette question est au cœur des préoccupations de celui qui brigue
la plus haute fonction de notre république.
La vision est claire et a été au demeurant approuvée par un
certain nombre d’intellectuels que mon propos n’est pas de nommer ici, chacun
étant en mesure de se faire une idée par lui-même. Le célèbre criminologue
français Alain Bauer, qu’on ne peut pas taxer de « mélenchonisme », spécialiste
des questions de sécurité, décrédibilise le programme de Marine Le Pen sur
cette question et approuve celui porté par le candidat de la
France Insoumise :
https://youtu.be/VxBk9zn5OBE.
Jean-Luc Mélenchon s’est lui-même exprimé à chaud sur l’événement
d’hier et sur sa vision du monde dans l’émission « quinze minutes pour
convaincre » (*). Il a été digne, il a donné confiance dans sa capacité à
gérer la question s’il est élu président de la république française :
https://youtu.be/R1URSNQAFyM.
Les gens, nous sommes à un moment important de notre
démocratie. Un moment crucial. Si nous ne votons pas en conscience, il risque
de nous en coûter pour les cinq années à venir.
Pour ma part, vous l’aurez compris, je voterai pour l’avenir en commun, je voterai pour
Jean-Luc Mélenchon.
J-Luc Menet, insoumis
#LaForceDuPeuple #JLM2017 #lavenirencommun
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