Un blog de plus ? Un blog pour qui, un blog pour quoi, un blog pourquoi ?

_______________________________________________________________________________________________________________________________________________________

Cet espace est alimenté bien maladroitement (et peut-être pas assez souvent) par une poignée de personnes souhaitant réfléchir à quelques problèmes sociétaux. Fous que nous sommes, nous désirons soumettre le fruit de cette réflexion à la sagacité des uns et des autres. Le tout dans un esprit d’ouverture et de bonne franquette. Avouons-le dès à présent, nous sommes des Insoumis et à ce titre (nous y reviendrons souvent), nous partageons l’essentiel des idées du programme de l’avenir en commun. Mais à vrai dire il est une seule chose qui anime notre pensée, qui fédère notre action, qui alimente nos réflexions, et elle tient en quatre mots : l’humain d’abord.

Nous n’obligeons personne à partager nos goûts et nos idées, mais nous tenons aussi à ce que ce soit réciproque. Nous souhaitons proposer des solutions, partager des informations, favoriser les échanges, élever le débat, vivre… Il y sera question d’éducation, de poésie de temps à autre, de « canchons » (eh oui, nous sommes nordistes), d’environnement souvent, de littérature parfois, de culture si nous y parvenons, de jardinage peut-être, de mode de vie sans doute… mais surtout de politique. Quoi de plus normal en cette année présidentielle… et au-delà.

_______________________________________________________________________________________________________________________________________________________

mercredi 18 janvier 2017

La théorie du baquet



Imaginez un baquet. Pas un seau en plastique, non. Un vieux baquet. Fait de planches de bois aboutées et jointives, puis enserrées par un cercle d’acier serti. Nos arrière-grands-parents, nos grands-parents, nos parents peut-être s’en servaient pour aller puiser l’eau au fond des puits. On le remontait lentement de peur qu’il se vide, l’eau s'échappait un peu, mais elle était la vie. A cette époque, on ne la gaspillait pas. C’était une ressource précieuse.
Mais je ne vais pas parler d’eau. Ce sera pour une autre fois peut-être, car dans de nombreux pays, et même en certaines régions de France, l’eau se fait rare et ces territoires sont en état de stress hydrique. Dans de nombreuses régions du monde, l’eau est appelée l’or blanc, l’eau est un trésor.
Je voulais revenir à mon baquet. Ce baquet a une fonction : recueillir de l’eau. Il est fait pour ça, c’est sa mission. S’il ne remplit pas sa mission, il ne sert à rien, on peut le jeter. Et quand je dis remplir, vous avez compris : en se remplissant, le seau remplit sa mission.
Maintenant, imaginons un baquet neuf fait de bois noble, du chêne peut-être. Un baquet magnifique, immense. Il peut contenir de l’eau, beaucoup d’eau. C’est bien. Seulement, parfois, on pourrait envisager de remplacer une planche ou deux par un morceau de pin, un vieux morceau de pin. Ou alors on pourrait cesser d’entretenir le baquet, laisser telle ou telle planche pourrir, se détériorer. Le fond peut-être pourrait être fait d’un bois quelconque. Le fond, ça ne sert à rien, n’est-ce pas ? En plus, ça ne se voit même pas. Alors on laisse les choses se faire et on montre le baquet. Qu’il est beau mon baquet, qu’il est grand (évidemment, on cache ses points faibles, on met la planche pourrie et désagrégée derrière pour que personne ne puisse la voir). Bref, vous voyez ce qui se passe quand on n’entretient pas notre système de puisage : mettez de l’eau dedans et il fuira de partout ; il contiendra moins d’eau et peut-être qu’il explosera…
Ce n’est pas les points forts qui conditionnent un système, mais ses points faibles. L'un est sportif, le meilleur de sa catégorie. A quoi cela lui sert-il s'il est sans cesse blessé, sujet aux entorses ? L'autre est chanteur lyrique, sa voix est splendide, il est ténor, contre-ténor peut-être, il chatouille le contre-ut. Hélas il est si timide qu'il ne peut  pas chanter en public. Celui-ci a la  meilleure voiture du monde, la plus rapide, la plus belle ; elle ne pollue pas, ne consomme presque rien mais son moteur chauffe et explose au bout de dix-mille kilomètres ; en voudriez-vous ? Celui-là a une maison extraordinaire, la plus belle du monde mais elle est construite sur un ancien marécage et s'enfonce inexorablement : vous la lui achetez combien ? Je pourrais multiplier les exemples.
Contrairement à ce qu’on pourrait penser (ou plutôt à ce qu’on tente de nous faire croire), le monde n’est pas conditionné par ses points forts mais par ses points faibles. Tout système est conditionné par son point le plus faible.
Pensez-vous qu’un système économique puisse ignorer longtemps la misère des peuples ? Pensez-vous qu’une politique de développement durable qui prône le rendement économique et promeut un peu l’environnement (pour faire joli…) peut perdurer si elle ne prend pas en compte le troisième pilier, le pilier sociétal ? Pensez-vous qu’on puisse construire un monde sans ses habitants et en particulier les plus pauvres ?
Nous sommes tous des baquets. Les systèmes sont des baquets, y compris les systèmes politiques. Le monde est un immense baquet.
Et il fuit de partout.
C’est là que l’avenir en commun, programme politique à part entière, prend tout son sens. Il est un juste équilibre entre une économie performante au service du peuple, la préservation de l’environnement au travers de la règle verte et une doctrine sociale qui tient en quatre mots : l’humain d’abord.
La politique des Insoumis est un baquet, mais un baquet solide. Grâce à lui, nous puiserons de l’eau longtemps. Le baquet remplira sa mission.

8 commentaires:

  1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreSupprimer
  2. J'aime bien la théorie du baquet.
    Mais j'ai du mal à en comprendre la transcription politique. Avec votre autorisation (que je prends la liberté d'anticiper), je vais tenter de me la ré-approprier.

    On a donc un baquet.
    Revenant aux fondamentaux, vous me connaissez, je vous propose que nous considérions l'humanité comme notre baquet. "Une seule chose [...] anime notre pensée, [...] fédère notre action, [...] alimente nos réflexions : l'humain d'abord" !

    Pour juger les systèmes qui nous gouvernent (économique, politique, étatique, transnational...), voyons comment ils ont fait évoluer le fond de notre baquet, c'est-à-dire les besoins les plus élémentaires de l'humanité.

    D'abord, un homme (ou une femme) a besoin de manger.
    Depuis le début des années 1990, la part des sous-alimentés dans le monde est passée de 18,7 % à 11,3 % de la population mondiale, et de 23,4 % à 13,5 % dans les pays en développement.
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/09/16/la-faim-dans-le-monde-continue-de-reculer_4488235_3244.html

    Mieux nourrie, le second besoin de l'humanité est de rester en vie.
    Dans les pays les plus pauvres de la planète, la mortalité infantile a [...] pu être réduite de 39% depuis 1990.
    http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=30335#.WIZwR1yQPWw

    Et les conflits meurtriers sont globalement en recul:
    http://www.lemonde.fr/international/article/2005/10/18/depuis-la-fin-de-la-guerre-froide-les-conflits-sont-moins-meurtriers_700474_3210.html

    Tout cela a contribué à faire grimper l'espérance de vie. Entre 1990 et 2013, celle-ci est passée de 65,3 ans en 1990 à 71,5 ans en 2013.
    https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/?term=Global%2C+regional%2C+and+national+age%E2%80%93sex+specific+all-cause+and+cause-specific+mortality+for+240+causes+of+death%2C+1990%E2%80%932013%3A+a+systematic+analysis+for+the+Global+Burden+of+Disease+Study+2013

    Bref, sur les 20 our 30 dernières années, "nos" systèmes de gouvernance ont considérablement amélioré la vie des plus pauvres parmi les plus pauvres, et ont globalement fait reculer la misère. Notre baquet, et en particulier son fond, est plus solide qu'il ne l'a probablement jamais été.
    Est-ce suffisant ? Non. Peut-on faire mieux ? Oui. Doit-on s'y atteler ? Toujours. Sont-ce là les seuls critères à prendre en compte ? Certainement pas.
    Mais ne jetons pas le bébé avec l'eau du baquet : je trouve exagéré de dire que le baquet fuit de partout, et que les systèmes de gouvernance en sont responsables.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci pour ce commentaire très fouillé, très documenté, même si les chiffres datent un peu (mais je ne les conteste pas). Il faudrait selon moi creuser un peu et ne pas se limiter aux deux seul indicateurs que tu relèves (je l'ai fait il y a quelque temps mais hélas, je n'ai rien écrit alors et donc rien archivé...).

      Par exemple, il ne suffit pas de mourir plus vieux ou sans avoir faim pour que le monde soit systématiquement meilleur. Quid de la vie en bonne santé (certains rapports de l'OMS sont alarmants). Quid de la pauvreté ? Tu as dû voir les derniers chiffres sur cette question, publiés par l'UNICEF je crois (à vérifier). Quid des réfugiés politiques et climatiques ? Etc.

      Même si le monde va/allait globalement mieux (ce qui serait bien le moins mais reste à prouver), il demeure de nombreuses questions à traiter comme tu l'as d'ailleurs signalé et de toute façon, il faut faire plus, faire mieux, libérer l'humain...

      Mais surtout, mon propos ne se situait pas à ce niveau-là. Et je me suis donc mal exprimé ou mal fait comprendre. Je voulais "simplement" insister sur le fait que les systèmes sont conditionnés par leurs points les plus faibles et surtout mettre l'accent sur le côté environnemental, par exemple via la règle verte de la France Insoumise (voir aussi théorie de l'éco-socialisme). Il faut évidemment aller plus loin que ce que propose la transition énergétique/écologique, plus loin que la COP21 qui est selon moi, sur bien des aspects, un Kyoto-le-retour-de-la résurrection-de-la-momie. Avis perso bien sûr mais j'en parlerai sans doute un jour. Ici ou ailleurs.

      Supprimer
    2. ... Ce comme quoi, l'interprétation d'un texte -ce texte en l'occurrence!- garde quoi qu'on fasse une dimension subjective non négligeable et mon interprétation l'est sans doute tout autant que celles des autres! Je tiens à le préciser avant de poursuivre mon propos!
      N'y voit-on pas en fait ce que l'on veut bien y voir, bien que l'on prétende vouloir se montrer sincère et objectif? ... Et ce, moi tout autant qu'un autre, je tiens encore à le répéter!
      Le vieil adage ne dit-il pas: "Chacun voit midi à sa porte?"
      N'adapte-t-on pas les faits et les chiffres à ses propres convictions? (d'ailleurs, je confesse ne pas connaître les tiennes mais l'affichage d'un certain optimisme te concernant ne peut que s'opposer à l'angoisse que mes propres convictions alimentent lorsque j'essaie d'entrevoir ce à quoi l'humanité risque d'être confrontée dans un futur pas forcément lointain...!) ... Ne s'agit-il pas alors d'un affrontement de perceptions? Et dans ce cas, les tentatives mutuelles de persuasion sont vaines... Mais quand bien même devrait-on considérer ce fait comme un postulat, je ne crois en aucun cas qu'il soit un frein à l'échange!

      Il me paraît évident qu'à une série de chiffres (tous issus de sources sûres et donc insoupçonnables) on peut en opposer une autre (issue des mêmes sources) ... Ce que je ne ferai pas car l'une ne contredirait pas forcément l'autre... Mais il me semble utile de démontrer que l'on peut faire dire ce que l'on veut aux chiffres...ne serait-ce qu'en reprenant un des exemples avancés dans ton propos:
      -18,7% de la population mondiale est sous alimentée en 1990...
      - Le pourcentage n'est plus que de 11,3% 25 ans plus tard...
      Conclusion : ces chiffres sont très encourageants ... dans le cadre d'une lecture strictement comparative... mais restrictive!
      Car si on les rapporte à une population de 5 Milliards 309668000 d'êtres humains en 1995 et à une population de 7 Milliards 349472000 en 2015, cela est-il encore autant encourageant? Je ne le pense pas dans la mesure où le nombre d'êtres humains qui restent en situation de précarité alimentaire n'a que peu favorablement évolué en 25 ans! Ces chiffres prouvent donc de manière indéniable que la situation n'est pas aussi encourageante qu'ils semblent le dire!

      C'est d'ailleurs ce qui se passe à l'INSEE... Quand un politique (ou un média) a besoin de l'analyse d'un spécialiste concernant une étude, une enquête, un sondage, il est orienté (par l'INSEE elle-même!) vers un des cadres de l'institut qui lui donnera l'interprétation la plus "conforme" à ce qu'il veut entendre... Car là comme ailleurs, il y a des professionnels dont le positionnement politique détermine l'interprétation qu'ils font et donnent desdits sondages, études et enquêtes...

      La suite dans le commentaire suivant cause que le nombre de caractères est limité sur ce blog!
      Pas fait pour les bavards comme moi ça!

      Supprimer
    3. Ceci pour dire que les chiffres, même s'ils sont indispensables à l'étayage et à l'argumentation (et donc à l'élaboration de projets et d'objectifs politiques ou autres), ne peuvent suffire à eux-seuls à orienter les choix susceptibles de déterminer le destin d'un peuple, d'un état et du monde par extension!
      Ou alors, on trouve une réponse à la question :"A combien chiffrez-vous le malheur?"
      Jean-Luc Mélenchon la pose parfois pour répondre aux arguments comptables que lui assènent ses détracteurs concernant le "chiffrage de son programme" ...
      Je confesse d'ailleurs lui trouver beaucoup plus que de l'à propos car elle me semble devoir constituer la base-même de toute réflexion! Et ce qui la rend dérangeante, c'est sans aucun doute le fait qu'elle recèle en elle-même l'impossibilité d'en concevoir ne serait-ce que l'ébauche d'une réponse!
      On peut lui rétorquer qu'il s'agit là d'une "esquive" (bien que son programme soit suffisamment détaillé et chiffré... contrairement à d'autres!), que c'est un contre-argument "populiste", voire "éhonté"... Et pourtant?
      Pour moi, il demeure imparable car il n'est que l'expression -que je crois sincère!- de l'humanité dont on aimerait au-moins retrouver une part chez chacun des protagonistes en jeu!
      Oh la la! Je crois que je donne encore le bâton pour me faire battre!... Car je ne sais que trop qu'il s'agit là, pour ce qui me concerne, d'une autre conviction dont la seule valeur tient dans le fait qu'elle soit viscérale... ce qui, je le sais de même, ne la rend pas plus légitime ou objective pour autant!
      Je crois donc que je n'ai pas fait avancer le fameux Schmilblick!
      Peut-être même l'ai-je fait reculer!

      "Et à c't'heur'?" dirait l'ôtre?

      ... "Divagations nocturnes... Rêves taciturnes!"

      PS : je n'étais pas dubitatif dans mon commentaire précédent : j'essayais de faire de l'humour...
      Faut vraiment que je trouve un domaine où je puisse mieux me réaliser!
      Je cherche... Je cherche...
      Allez! A plus!
      Bonne nuit

      Supprimer
  3. Tout d'abord, je te rejoins que le fait que des mêmes chiffres peuvent être utilisés pour justifier une chose et son contraire. Ce qui fait que des chiffres reflètent vraiment une réalité, c'est quand ils se révèlent peu ou pas contestés.
    Exemple : le fait que le chômage recule en France en 2016 est contesté (notamment du fait de la part des chômeurs envoyés en formation ; ce qui, volontairement ou pas, les fait sortir des "statistiques"). On peut douter que cela soit une réalité, même si certains chiffres peuvent le laisser penser (la courbe des chômeurs catégorisés A par Pôle Emploi).

    Sur le sujet qui nous concerne, je n'ai pas connaissance que les chiffres soient contestés. Réellement, la misère dans le monde régresse. Qu'on raisonne en absolu comme tu le fais (ce qui conduit à une faible régression) ou en relatif comme je l'ai présenté (ce qui conduit à une régression plus marquée), voilà le reflet d'une réalité.

    Et ce point de départ est fondamental. Si on arrive à se mettre d'accord dessus, on peut toi et moi convenir que "notre baquet fuit de partout" est une expression exagérée.

    Tu parles ensuite de l'angoisse que tes propres convictions alimentent lorsque tu essaies d'entrevoir ce à quoi l'humanité risque d'être confrontée dans un futur pas forcément lointain. On peut en discuter, mais ce n'est plus la question de la situation actuelle ou de son évolution récente. C'est une tentative prospectiviste. Et pour deviner l'avenir, forcément les opinions vont diverger. Elles vont rester des opinions ; ce ne sont plus des faits.

    Pour ce qui est du chiffrage du malheur, ce sera pour une autre fois. Bonne nuit !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Zut de zut! Ton argumentaire est redoutable! Ca m'énerve!
      Tu as eu des formations en débat contradictoire? Moi, non! Mon employeur n'a pas jugé utile de m'y inscrire!
      Je sens que je vais devoir renoncer!!!
      Ou alors, je tente une approche menaçante : si tu continues à me contredire, je fais une colère (genre : je fais pipi par terre et je me roule dedans!) ... J'ai déjà essayé avec d'autres... Des fois, ça ne marche pas... Et les autres fois non plus d'ailleurs!
      Mais en attendant d'en arriver à cet extrême, je m'essaye encore à l'échange (c'est qu'il s'obstine le bougre!!!): d'accord pour la prise en compte des faits et non pas des prospectives (et aussi perspectives!)...
      Cela revient à dire que dans cette optique de projet politique, on n' aborde un problème que lorsqu'il se pose... Exemples : le chômage, les retraites, le gouffre de la Sécu etc... Et on cherche des solutions pour les résoudre...Avec plus ou moins de réussite... Mais on a le mérite d'essayer...puis d'avoir essayé... et peut-être d'avoir échoué! Alors, on peut juste se gargariser de sa bonne conscience... Et on est autorisé à se sentir mieux ("droit dans ses bottes" diraient certains!)... On peut même se permettre de dire "on a tout essayé! Il n'y a pas d'autres solutions! Et ceux qui prétendent en avoir sont au mieux des imposteurs, au pire des clowns! (NB : je ne suis pas cynique, j'essaie juste de me mettre à la place de ceux-là-mêmes qui sont censés avoir les compétences et mandatés démocratiquement pour nous le prouver, ceux-là-mêmes qui s'essayent donc à affronter les problèmes en question et qui ne parviennent pas à les résoudre comme ils prétendaient pouvoir le faire...
      Après, il y a les autres embuscades qui se dressent mais pour lesquelless les divergences subsistent en ce qui concerne leur caractère factuel...
      Exemple : le réchauffement climatique...
      On attend que les faits prouvent de manière indéniable qu'il est effectif avant de le poser en tant que problème et d'y chercher des moyens de le solutionner?
      Ce qui revient à dire : Quid de l'anticipation!
      Autre exemple : les centrales nucléaires... On donne un blanc sein à Messieurs Fillon et Macron (voir programmes) pour en prolonger la durée de fonctionnement (jusqu'à plus de 60 ans pour le premier des deux!!!) et pour mailler le territoire de plus petites unités (comme le préconise le second!) juste parce que l'on a confiance en eux et dans les experts (lobbyistes?) qui les conseillent... et parce qu'il n'y a pas (encore!) eu d'accident majeur en Europe de l'Ouest!
      On attend donc un Fukushima local (ou un Tchernobyl!) qui auront alors une valeur factuelle susceptible de nous permettre d'envisager de poser (Enfin?!) le problème du nucléaire???
      Il faut voir comme cela a d'ailleurs inspiré les pays concernés... Je ne sache pas qu'ils aient remis en cause leurs politiques énergétiques! Au temps pour la considération factuelle!
      J'espère (sincèrement!) ne pas me montrer trop crispé ou grimaçant ... Car par moments, en me relisant, j'ai l'impression que c'est l'image que mon propos peut donner de moi ... (cela étant dû aux manques flagrants qui sont les miens en matière de gestion non conflictuelle de la discussion)
      Merci -donc!- de ne pas me trouver (encore) excessif... Rassure-toi! Tu ne m'as pas encore accusé de l'être mais je sens que ça ne va pas tarder... Pouf! Pouf! Pouf!

      Gouverner, c'est prévoir...
      Oserais-je un "Cher Cousin, Bonsoir!"

      ... Oups! J'ai osé!
      Je suis incorrigible!!!

      Supprimer
    2. Aïe! Aïe! Aïe!
      J'ai écrit "blanc sein" au lieu de "blanc seing"!
      Faute impardonnable!
      Vite un trou!!!
      Pour m'y cacher...
      Pour m'y enterrer...
      Pour m'y faire oublier...
      La honte ma tuer!

      ... Ceci était mon dernier commentaire...
      Argh....
      Plus là!

      Supprimer